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Essayez d’imaginer un peu votre future vie sur l’eau : que du bonheur ! ! ! (Et pas qu'à Porquerolles, dans le PNC aussi)
Les meilleurs abris, les plus beaux coins de la côte varoise vont être artificialisés, défigurés par des "champs" de bouées blanches, inoccupées dès que la clapot s’y fait ressentir.
Dès que vous quitterez un port, ce sera pour vous retrouver, serrés comme des sardines, dans des parkings à bateaux en pleine eau, les quelques bancs de sable autorisés au mouillage libre et gratuit étant nettement insuffisants pour le nombre de navires présents en saison.
A condition que vous ayez pris la peine de réserver – par internet – une place bien déterminée, selon la météo prévue 1 ou 2 jours à l’avance, sachant qu’elle varie fréquemment au cours d’une même journée.
Faute de réservation, la règle sera 1er arrivé, 1er servi, donc avantage aux bateaux à moteurs.
Vous devrez désormais payer un prix exorbitant en regard des services fournis, pour passer la nuit , ce pendant toute la belle saison et non seulement en plein été, sans possibilité de remboursement en cas d’annulation.
Une fois sur zone, encore faudra-t-il que vous arriviez à visualiser sur des plans d’une rare complexité, la partie réservée aux bateaux de même taille que le vôtre et ensuite que vous y repériez « votre » bouée .
Avec les désagréments de devoir vous disputer avec d’autres plaisanciers qui seront le plus souvent en retard sur l’horaire de « libération » de la bouée à 18h.
Avec les risques de prise de bouée dès qu’il y a du vent, notamment si vous êtes en équipage réduit, âgé ou peu expérimenté.
Avec des bouées qui ne seront plus « sécure » dès force 6 avec l’obligation de vous en décrocher et partir dans les rafales, la houle, souvent en pleine nuit. Mais pour aller où en saison, car tous les ports sont pleins dès qu’un BMS est annoncé ?
Et, en prime, assister impuissant au « grand remplacement » des plaisanciers traditionnels, généralement respectueux des autres et de l’environnement, qui appliquent les bonnes pratiques de mouillage et savent oringuer pour préserver les herbiers, par les « nouveaux consommateurs de la mer », souvent des locataires saisonniers, notamment de semi-rigides bruyants, polluants, surchargés.
On ne s’y prendrait pas autrement si on voulait éliminer la plaisance traditionnelle, nous pousser à vendre nos bateaux (notamment ceux de plus 12 m qui seront interdits de mouillage dans de nombreux endroits / périodes) ou à partir naviguer à l’étranger, vers des rivages plus sereins et par conséquent nuire au commerce local et à l’industrie nautique française.
Et tout ça sous prétexte d’épargner le moindre « cheveu de posidonies », alors qu’elles sont allègrement broutées par les bancs de saupes (dénommées "vaches") et les oursins, qu’elles perdent leurs feuilles chaque automne pour former les fameuses banquettes protectrices du littoral, qu’il n’est pas démontré à ce jour que nos bateaux de petite et moyenne plaisance ont un impact significatif sur les herbiers, que les photos aériennes prises à plusieurs dizaines d’années de distance (GEOPORTAIL), montrent au contraire une régression des « taches de sable » au profit des herbiers, que le seul endroit de Porquerolles où il a été effectivement constaté (MEDTRIX – ANDROMEDE – DONIA) une mauvaise santé des posidonies c’est le chenal d’accès au port, tout comme à La Palud à Port Cros (GIS POSIDONIES), ces deux lieux étant interdits au mouillage depuis fort longtemps. En réalité les posidonies sont impactées surtout par la pollution terrestre, les résurgences d’eau douce sous-marine (Calanques) et sans doute d’autres causes exogènes, bref tout un ensemble de facteurs dont les scientifiques eux-mêmes ne sont pas intimement convaincus, contrairement aux administrateurs du Parc National de Port Cros qui, eux, se disent être certains de tout, dans le seul but d’accomplir la mission dont ils ont été chargés.
Si vous êtes partisans d’une navigation LIBRE et RESPONSABLE, si vous estimez que toutes ces réglementations sont totalement DISPROPORTIONNES par rapport aux prétendus enjeux, si vous pensez que LE remède "ZMEL" est pire que le mal, alors diffusez ce message à tous les amoureux de la mer et de la nature, afin que nous soyons tous mobilisés pour les manifestations d’ampleur que nous prévoyons d’organiser dès cet été.